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La SSMIG s’engage pour l’attrait de la médecine interne générale

 

Comme le montre une étude sur la workforce réalisée par la SSMIG auprès de ses membres, 44% des emplois à plein temps en médecine interne générale disparaîtront au cours de la prochaine décennie, principalement en raison de départs à la retraite et de la réduction des taux d’occupation. La SSMIG s’engage pour améliorer l’attrait de la médecine interne générale.

 

Afin d’analyser le nombre de médecins généralistes actuels et futurs (médecins de famille et internistes hospitaliers), la Commission de promotion de la relève de la Société Suisse de Médecine Interne Générale (SSMIG) a lancé une enquête auprès de ses membres. En conclusion, pour maintenir le même nombre d’employés qu’en 2023, 2321 nouveaux EPT seront nécessaires d’ici dix ans, soit 44% des emplois à temps plein. 

 

Du point de vue de la SSMIG, des mesures sont nécessaires à plusieurs niveaux pour éviter la menace d’une pénurie de médecins:

 

  1. Premièrement, la Suisse doit orienter les universités vers l’enseignement de la médecine de premier recours en plus de la médecine de pointe. Il est décisif de relever le nombre de places d’études en médecine humaine, même si celles-ci ont déjà augmenté ces dernières années. Cette mesure est également adaptée pour pallier la pénurie de pédiatres et de psychiatres.
     
  2. Deuxièmement, un plan directeur de la Confédération et des cantons est nécessaire au niveau politique pour garantir des soins médicaux de base de grande qualité inscrits dans la Constitution fédérale. Il est essentiel de disposer d’un tarif des prestations médicales équitable et moderne ainsi que de mettre un terme aux limitations inutiles de l’admission de médecins spécialistes en MIG, comme cela est actuellement prévu dans le canton de Berne.
     
  3. Troisièmement, afin d’accroître l’attractivité de la MIG, la SSMIG et ses partenaires s’engagent pour que la relève continue à considérer la profession comme très intéressante et variée. Les futurs médecins spécialistes en médecine interne générale ont toutefois besoin d’un nombre suffisant de places d’études et de formation postgraduée, mais aussi d’un environnement de travail leur permettant de se préparer idéalement à leur future activité de généraliste à l’hôpital ou en cabinet.